Judiciaire
Octobre 2008
Une amende de 15 000 euros a été requise mercredi par l'avocat général de la cour d'appel de Lyon à l'encontre du géant américain de l'agrochimie Monsanto, condamné en première instance en janvier 2007 pour "publicité mensongère" pour son "Round Up", premier désherbant vendu au monde. L'arrêt a été mis en délibéré au 29 octobre.
L'avocat général a estimé qu'il n'était pas nécessaire d'augmenter le montant de l'amende déjà infligée le 26 janvier 2007 par le tribunal correctionnel de Lyon à l'ancien président de Monsanto Agriculture France, dont le siège est à Bron. Cet ancien responsable avait été condamné en première instance pour avoir notamment présenté l'herbicide comme "biodégradable" et laissant "le sol propre".
L'avocat général a également demandé la confirmation du jugement à l'encontre de l'autre prévenu, Scotts France, basée à Ecully (Rhône) et qui distribue le Round Up en France, condamnée elle aussi à payer une amende de 15.000 euros en première instance.