Politique
Novembre 2008
C’est jeudi 6 novembre que les militants du Parti Socialiste vont enfin départager les six motions proposées en vue du congrès de Reims. L’une d’elle, la E intitulée “L’espoir à gauche, fiers d’être socialistes”, est défendue par le maire de Lyon, Gérard Collomb, rallié à Ségolène Royal, la finaliste de la présidentielle qui a préféré mettre sa candidature “au frigidaire” jusqu’à ce vote des militants. Leur objectif : faire du PS “un parti de masse, profondément renouvelé, ouvert et en phase avec la société”. Avec un programme réformiste qui s’appuie sur les élus locaux.
Face à eux, Bertrand Delanoë, le maire de Paris, et sa motion A “Clarté, courage, créativité” qui dispose de soutiens institutionnels au sein du parti : François Hollande, Jean-Marc Ayrault et Jean-Pierre Bel, présidents des groupes PS à l'Assemblée et au Sénat, Lionel Jospin, Michel Rocard... Une motion qui défend un “réformisme assumé, européen et écologiste” et une stratégie du rassemblement à gauche, “sans ambiguïté”.
Mais il faut aussi compter sur une outsider de poids : l’ancienne ministre de l’Emploi à l’origine des 35 heures, Martine Aubry avec sa motion “changer à gauche pour changer la France”. Un programme plus à gauche soutenu par des proches de Fabius, de Strauss-Kahn et de Montebourg.
Plus anecdotiques, la motion “pôle écologique” défendue par Nicole Bricq et Christophe Caresche. Mais aussi “Socialistes, altermondialistes, écologistes” de Franck Pupunat qui remet en