Service minimum, coût de fonctionnement maximum
Lyon et les communes voisines ont mis en place jeudi le service minimum d’accueil dans les écoles en raison du mouvement de grève des fonctionnaires. La ville de Lyon avait ouvert huit gymnases et mobilisé une trentaine de personnes, avec au final seulement 4 enfants accueillis. La mise en place de cette opération a couté 9 460 euros à la Ville, soit un coût par élève exorbitant. A Villeurbanne, l’opération a mieux fonctionné. La municipalité avait mobilisé 4 personnes qui ont reçu 18 enfants, dans deux groupes scolaires. Depuis deux ans, le service minimum d’accueil doit obligatoirement être mis en place par les communes les jours de grèves dans l’Education nationale. Les coûts de fonctionnement sont eux partagés entre les communes et le ministère de l’Education. Retrouvez l'interview d'Yves Fournel, l'adjoint au maire de Lyon, délégué à l'éducation et à la petite enfance, qui critique le service minimum.
Grève dans l'éducation, service minimum : "Un dispositif avant tout médiatique"
En prévision de la mobilisation nationale dans la fonction publique jeudi, la Ville de Lyon met en place le service minimum d'accueil. Au total, ce sont neuf gymnases, un par arrondissement, qui sont réquisitionnés. Une mesure aux allures efficaces, qui ne satisfait pourtant pas Yves Fournel, l'adjoint au maire de Lyon, délégué à l'éducation et à la petite enfance. Dans une interview pour Lyon Mag, il pointe les limites de ce dispositif, sa ponctualité, et l'impossiblité de la rendre pérenne.
Service minimum : Lyon gagne devant la justice
Le tribunal administratif de Lyon a donné hier raison à la Ville de Lyon qui affirmait ne pas pouvoir mettre en place le service minimum d’accueil dans les écoles pour la grève d’aujourd’hui. “Le juge a retenu l’intégralité de notre argumentation et a considéré que la lettre envoyée aux parents ne constituait pas un refus d’appliquer la loi mais un constat d’impossibilité. C’est la première fois qu’un magistrat reconnaît cela”, explique Yves Fournel, adjoint chargé de l’Education. Chassieu a également obtenu gain de cause. En revanche, 7 autres communes de gauche n'ont pas eu cette chance : Saint-Priest, Vénissieux, Vaulx- en-Velin, Givors, Décines, Rillieux-la-Pape et Villeurbanne. Le juge a suspendu la décision des maires et leur a demandé de réexaminer les modalités d’un service minimum pour d’autres grèves. var MTArticlePath = '/MTE_CP/blogs/stubs/2008/11/19/96498/';Le tribunal administratif de Lyon a donné hier raison à la ville de Lyon qui affirmait ne pas avoir le temps de mettre en place le service minimum d'accueil dans ses écoles pour la grève qui a lieu aujourd'hui. "Le juge a retenu l'intégralité de notre argumentation et a considéré que la lettre envoyée aux parents ne constituait pas un refus d'appliquer la loi mais un constat d'impossibilité. C'est la première fois qu'un magistrat reconnaît cela", explique Yves Fournel, adjoint chargé de l'Education. La Ville de Chassieu a également obtenu le même jugement. En revanche, 8 autres communes de gauche ont obtenu une décision défavorable : Saint-Priest, Chassieu, Vénissieux, Vaulx- en-Velin, Givors, Décines, Rillieux-la-Pape et VilleurÂbanne. Le juge a suspendu la décision des maires et leur a demandé des à réexamin