Le traitement de la schizophrénie est pratiquement un monopole du secteur public. Pour schématiser, le public s’occupe des psychoses, c’est-à-dire les pathologies où les patients perdent le sens de la réalité : schizophrénie, paranoïa, troubles bipolaires... Question de gravité, de moyens et d’organisation. Alors que le secteur privé, notamment les psychiatres de ville, se consacre aux névroses comme la dépression, les troubles alimentaires, l’anxiété...
Les directeurs des hôpitaux de la région appellent à une manifestation, jeudi à 11 heures, devant l’Agence Régionale d’Hospitalisation pour souligner leur indignation suite à la suspension du directeur de Saint-Egrève, l’hôpital psychiatrique d’où s’est échappé un schizophrène le 12 novembre, entraînant le décès d’un étudiant de 26 ans. Une sanction qui ne fait suite à aucune conclusion officielle, ni de l’Inspection générale des affaires sociales, ni de l’enquête judiciaire.