Un Dracula kitsch mais amoureux à la Maison de la Danse
Spectaculaire et musical. “Dracula, entre l’amour et la mort” c’est une musique forte, parfois trop, quelques tubes, un superbe jeu de lumière, des projections vidéos qui dynamisent le spectacle et une dizaine de chanteurs. Les voix sont très belles mais certaines interprétations ne sont pas au niveau. A noter quand même que Bruno Pelletier, connu pour le tube “Le temps des cathédrales” dans la comédie musicale “Notre-Dame de Paris”, s’en sort bien ou que Daniel Boucher, qui joue un cameraman-toxico, est aussi très convaincant. Mais les costumes en cuir, le trio de belles vampires sexy ou certaines paroles de chansons donnent parfois un côté kitsch à cette comédie musicale. Par contre, la marionnette géante qui tient le rôle du narrateur permet de suivre assez bien l’histoire de ce comte du Moyen-âge devenu vampire à cause de sa femme. Mais son épouse est ensuite tuée à coup de pieu dans le cœur. Dracula va donc attendre 5 siècles qu’elle se réincarne. Mais elle est alors devenue une jeune femme écolo et surtout amoureuse d’un journaliste : Jonathan Harker. Elle va donc devoir choisir entre le “monstre” qui l’attend depuis des siècles et son amant actuel. Car finalement, la force de cette histoire c’est justement que Dracula n’est pas seulement un vampire cruel et sanguinaire mais avant tout un amoureux désespéré près à tout pour sa femme. C’est beau, et parfois même un peu fleur-bleu, mais on fini par entrer dans l’histoire. Et les 2h30, entracte compris, passent finalement très vite. A voir. Jusqu’au 25 janvier à la Maison de la danse. Tarifs : de 25 à 35
Danse : Trois bonnes raisons de voir "Les Ballets Trockadero"
Décalé Ballerines, tutus, rouge à lèvres, couronnes... le look des danseuses du Trockadero est classique. Sauf que les danseuses sont en fait des hommes travestis, qui parodient les personnages féminins des grandes œuvres du répertoire. A Lyon, on pourra par exemple voir “Les Sylphides” sur une musique de Chopin ou “Le grand pas de quatre”. De plus, au milieu des chorégraphies, les danseurs se mettent des coups de pied, ratent leurs pointes, font des grimaces... Ce qui transforme ces chorégraphies très classiques en véritables comédies ! Un spectacle pour ceux qui adorent la danse classique ou qui sont allergiques à ces chorégraphies ! Technique Créés en 1974 à New York, les Ballets Trockadero de Monte-Carlo regroupent des danseurs de très haut niveau qui doivent d’ailleurs s’entraîner pendant plus d’un an avant de maîtriser les pointes, une technique normalement réservée aux femmes. Formés dans des institutions comme le Conservatoire national de Lisbonne, le Merce Cunningham Studio, l’école du Royal Ballet de Suède..., ces danseurs travaillent aussi avec des compagnies comme les ballets nationaux du Canada, d’Angleterre... Bref, ce sont de véritables stars de la danse. International Des danseurs américains, israéliens, danois, italiens... La troupe des “Trocks” est vraiment internationale. Elle tourne d’ailleurs en Asie, en Europe, en Amérique du Sud... Et chaque fois, c’est un triomphe. Alors qu’à ces débuts à Broadway, cette compagnie avait choqué certains critiques à cause de leur côté “drag queen”. A noter que les Ballets
Le blog spectacles
“Lions et agneaux”, “La légende de Beowulf” et “Saw 4” au cinéma, “Potiche” au théâtre Tête d’Or, Les Ballets Trockadero à la Maison de la danse, Emir Kusturica, Syrano ou Dominique A en concert... Les sorties de la semaine.