Schizophrénie : les spécialistes lyonnais
Le traitement de la schizophrénie est pratiquement un monopole du secteur public. Pour schématiser, le public s’occupe des psychoses, c’est-à-dire les pathologies où les patients perdent le sens de la réalité : schizophrénie, paranoïa, troubles bipolaires... Question de gravité, de moyens et d’organisation. Alors que le secteur privé, notamment les psychiatres de ville, se consacre aux névroses comme la dépression, les troubles alimentaires, l’anxiété...
Cancer du poumon : une équipe lyonnaise identifie deux gènes
Des chercheurs lyonnais du Centre international de recherche sur le cancer viennent de mettre en avant une prédisposition génétique au cancer du poumon.
Santé : l'Institut des épilepsies dans l'impasse
Il manque 7 millions d'euros à l'Institut des épilepsies qui devait ouvrir à Bron en 2009. Depuis février, le gouvernement qui avait pourtant fait de ce projet une priorité, n'a plus donné aucune précision. Alors qu'un des plus grands spécialistes français, Alexis Arzimanoglou, a été recruté pour travailler dans cet institut. Mais le déficit des HCL qui s'élève à 112 millions d'euros bloque cet investissement. Une situation "absurde" selon Arzimanoglou car ces 7 millions permettraient ensuite d'économiser 60 millions d'euros par an ! En effet, un enfant épileptique coûte 400 000 euros en traitements sur l'ensemble de sa vie. Or cet institut pourrait en opérer 150 par an. Résultat, depuis le lancement de ce projet en 2004, l'Etat aurait déjà perdu 240 millions !
La gastro-entérite arrive à Lyon
La gastro-entérite est en train de débarquer dans la région. Même si selon le réseau Sentinelles, avec 235 cas pour 100 000 habitants, l’activité est encore en dessous du seuil épidémique. Mais ce seuil pourrait être franchi d'ici 1 à 2 semaines.
Des urgences pédiatriques au Val d'Ouest
L’Etat va accorder 7,2 millions d’euros à la clinique du Val d’Ouest pour ouvrir des urgences pédiatriques. Interview du chirurgien Patrick Carlioz.
Vénissieux : une clinique à 50 millions d'euros
La nouvelle clinique Porte du Sud vient d'ouvrir à Vénissieux, avec 232 lits. Interview de la directrice stratégique de la Mutualité du Rhône.
Les chirurgiens libéraux en grève
Face à l’annonce du gouvernement de limiter les dépassements d’honoraires des médecins libéraux, les chirurgiens lyonnais se sont mis en grève pour toute le semaine. Une initiative rare mais suivie puisque que 80 % des chirurgiens libéraux de la région auraient repoussé leurs opérations programmées, alors que les urgences sont en partie assurées. “On ne pourra pas travailler à ce tarif là” a déclaré Didier Legeais, vice président de l’Union des Chirurgiens De France, mardi en conférence de presse. Les représentants des principaux syndicats de chirurgiens, dont Jacques Caton, président du syndicat national des chirurgiens orthopédistes, ont même dénoncé “le risque sanitaire qu’une telle mesure pourrait engendrer”. Sous entendu : les chirurgiens seront obligés de réduire leurs frais, notamment les aides opératoires, pour gagner leur vie. Et d’insister sur les frais de plus en plus importants, notamment techniques, que doivent assumer les médecins, alors que la sécurité sociale refuse de réévaluer le coût des actes chirurgicaux. Résultat, cette mesure pourrait, selon ces syndicats, accentuer encore la pénurie de chirurgiens en France. Ci-dessous l’interview de Jacques Caton publiée dans Lyon Mag de juin où un dossier était consacré aux dépassements d’honoraires.
Le train du coeur à Lyon
Le Train du cœur passera à Lyon le vendredi 10 octobre à la gare de Perrache. Objectif : militer pour l’installation des défibrillateurs automatiques dans les lieux publics. Une mesure qui coûterait entre 100 et 150 000 euros pour équiper une ville comme Lyon mais qui permettrait de sauver des vies. Car 1 000 Lyonnais meurent chaque année d’un arrêt cardiaque. Notamment parce que les secours arrivent trop tard.
Grande campagne contre le cancer du sein
Dans le cadre de l’opération nationale “Octobre Rose” qui vise à lutter contre le cancer du sein, plusieurs manifestations auront lieu à Lyon. Avec d’abord une illumination en rose de l’hôpital de la Croix-Rousse. Mais aussi des forums, des conférences... Comme celle organisée sur “Dire la vérité aux enfants” à l'Hôtel Dieu le 7 octobre. A noter également : la caravane des Rubans de l’Espoir, qui va réaliser un tour de France en 12 étapes pour sensibiliser la population à cette maladie, partira de Lyon le 9 octobre.
Un numéro vert pour les patients de la Clinique capillaire
Un patient de la Clinique de médecine capillaire, située 44 rue de la République dans le 2e arrondissement de Lyon, a été victime d’une septicémie, une infection du sang, en mars dernier, suite à une greffe capillaire. Une information révélée mercredi par la Préfecture du Rhône qui avait, à l’époque, demandé une enquête plus approfondie. Des dysfonctionnements concernant l’hygiène et la stérilisation avaient alors été relevés dans cet établissement. Le préfet avait ensuite saisi le procureur de la République qui a, depuis, ouvert une enquête préliminaire pour “mise en danger de la vie d’autrui”. Le 27 juin dernier, la préfecture avait également demandé au gérant et aux médecins ayant réalisé ces actes d’informer leurs patients des risques. Une procédure qui n’a pas été suivie. Résultat, la préfecture du Rhône vient de mettre en place un numéro vert, le 0 800 880 700, accessible de 9 heures à 19 heures pour informer les patients concernés, soit plus de 2 000, qui auraient subi une micro greffe capillaire entre l’ouverture du cabinet en 1997 et 2008 à Lyon. Les services sanitaires précisent que les risques d’infection demeurent très faibles. Une troisième inspection des locaux en septembre a d’ailleurs constaté de nettes améliorations, qui ne sont toutefois pas suffisantes pour la reprise de l’activité. Un quatrième contrôle devrait donc avoir lieu dans les mois qui viennent. Le patient victime de la sépticémie est aujourd’hui hors de danger.
Une septicémie à la suite d'une greffe de cheveux à Lyon
Un patient de la Clinique de médecine capillaire, située 44 rue de la République dans le 2e arrondissement de Lyon, a été victime d’une septicémie, une infection du sang, en mars dernier, suite à une greffe capillaire. Une information révélée aujourd’hui par la Préfecture du Rhône qui avait, à l’époque, demandé une enquête plus approfondie. Des dysfonctionnements concernant l’hygiène et la stérilisation avaient alors été relevés dans cet établissement. Le préfet avait ensuite saisi le procureur de la République qui a, depuis, ouvert une enquête préliminaire pour “mise en danger de la vie d’autrui”. Le 27 juin dernier, la préfecture avait également demandé au gérant et aux médecins ayant réalisé ces actes d’informer leurs patients des risques. Une procédure qui n’a pas été suivie. Résultat, la préfecture du Rhône vient de mettre en place un numéro vert, le 0 800 880 700, accessible de 9 heures à 19 heures pour informer les patients concernés.
Une avancée lyonnaise contre le cancer
Alain Puisieux, directeur de la recherche au centre Léon Bérard : “Dans mon unité, on étudie le mécanisme de développement du neuroblastome, une tumeur du jeune enfant qui touche le système nerveux central. Et on a mis en évidence un gène, Twist, qui est activé dans le cadre de cette maladie, alors qu’il ne l’est pas chez des individus sains. Un gène qui normalement participe au développement des organes de l’embryon puis se met en sommeil chez l’adulte. Mais qui, là, se met en action pour permettre au cancer de passer les systèmes de protection de notre organisme et par exemple empêcher la cellule malade de se suicider. Puis on a réussi à montrer que ce gène était réactivé dans un grand nombre de cancers. Et qu’en plus, il favorisait la formation des métastases, ces tumeurs secondaires qui s’attaquent aux organes vitaux et qui sont responsables de 90 % des décès. Résultat, grâce à cette étude, on espère améliorer le diagnostic des cancers. Car on sait que ce gène, s’il est activé, entraîne une résistance aux traitements de chimiothérapie et une plus grande probabilité de métastases. Donc qu’il faut tout de suite utiliser des drogues spécifiques. Du coup, on gagne du temps dans la mise au point du traitement. Mais on souhaite aussi, sur le long terme, créer des médicaments pour désactiver Twist.”
Honoraires : les chirurgiens lyonnais montent au créneau
Le Syndicat national des chirurgiens orthopédistes (SNCO) et le Syndicat national des chirurgiens viscéraux et digestifs (SNCVD), les deux principaux syndicats de chirurgiens, ont milité mercredi à Lyon, au cours d’une conférence de presse, pour la création d'un secteur optionnel, alors que des négociations entre la Sécurité sociale et les médecins portant notamment sur les dépassements d'honoraires doivent débuter aujourd’hui à Paris.
Portables : 10 questions-vérités
Alors que 20 scientifiques viennent de lancer un appel contre l’utilisation du téléphone portable, la Lyonnaise Martine Hours, présidente du conseil scientifique de la Fondation santé et radiofréquences, répond à dix idées répandues.
Honoraires : le grand dérapage lyonnais
Selon une étude réalisée par l’Inspection générale des affaires sociales, Lyon est le champion des dépassements d’honoraires. Notamment ceux des chirurgiens et des anesthésistes.
Anorexie : Une première en France à Lyon
La clinique Saint Vincent de Paul qui accueille des jeunes filles anorexiques vient d’ouvrir un accueil de nuit, avec une dizaine de places. Explications du Dr Edouard Carrier.
Conférence ce soir sur les transplantations
A l’occasion des 20 ans des premières transplantations pulmonaires et cardiaques, les hospices civils de Lyon organisent à partir de 17 heures une conférence au Groupement hospitalier Est de Bron. Le Pr Jean Brune reviendra sur l’histoire de cette technique chirurgicale alors que le Pr Jean-François Mornex dressera le bilan des transplantations pulmonaires à Lyon et que Olivier Bastien insistera sur l’importance du don d’organe. Plusieurs greffés apporteront également leur témoignage. Des interventions assez courtes qui se termineront à 18h 30 par un apéritif. Inscription gratuite au 04 72 35 72 89 ou à virginie.alarcon@chu-lyon.fr.
Les maisons médicales de garde passent le cap des 100 000 consultations
Les Maisons Médicales de Garde (MMG) viennent de franchir le cap des 100 000 consultations. Un succès pour ces structures lancées en 2003, destinées à prendre en charge des consultations non programmées, mais qui sont pas trop graves. Ce qui permet de désengorger les urgences, qui sont saturées à Lyon. Autre atout : les MMG sont ouvertes la nuit, les week-ends et les jours fériés. Sylvie Guillaume, adjointe au maire de Lyon en charge de la santé, a dressé un bilan "globalement positif" de ces MMG, en soulignant leur très grande qualité d'accueil.
Les dépenses de santé toujours en hausse
+ 4,8 %. C’est la hausse des dépenses de médicaments remboursés dans la région Rhône-Alpes en 2007. Contre 1,6 % en 2006. Une augmentation liée notamment au nombre croissant de patients en affections de longue durée qui consomment 7 fois plus de médicaments, avec des traitements longs et couteux. Au final, chaque habitant de la région dépense 308 euros de médicaments remboursés, contre 199 euros en 1999. Seule bonne nouvelle : le taux de génériques qui est passé en un an de 69,1 % à 84,8 %. Un pourcentage supérieur à la moyenne nationale.