La maison du Petit monde ouverte mercredi matin
Cette structure implantée à Bron, à proximité de l’hôpital Femme-Mère-Enfant et destinée à accueillir les parents d’enfants hospitalisés a ouvert mercredi matin.
Un livre sur les médecins lyonnais
Le gynécologue Henri Gabriel vient de publier un livre sur les médecins qui ont marqué Lyon au XXe siècle. Interview.
Un étudiant meurt d'une méningite
Trois étudiants lyonnais en médecine et pharmacie ont contracté une méningite à méningocoques de type B. L’un d’eux est mort, les deux autres sont encore hospitalisés. Explications du Dr Peyramond.
Savoie et Haute-Savoie : contamination aux PCB des poissons des lacs
La pêche du l’Omble Chevalier a été interdite mardi dans plusieurs lacs de Savoie et de Haute-Savoie : lacs d’Annecy, Léman et du Bourget. Cette espèce de poisson présente en effet un taux anormalement élevé de PCB (polychlorobiphényles) et de dioxynes. Les PCB, dérivés chimiques qui était utilisés dans l’industrie, se fixent dans les sédiments au fond de l’eau et contaminent ensuite les poissons. Les PCB sont interdits en France depuis 20 ans. Ils entraînent chez l’homme des problèmes de fertilité, de croissance et des cancers. De nouveaux examens sont prévus sur l’ensemble des espèces pêchées dans les lacs de montagne.
Une étude sur les malformations des bébés
Becs de lièvres, mais aussi piebots, problèmes cardiaques, cérébraux, urinaires... Plus de 2 000 malformations sont recensées chaque année sur des fœtus mais aussi des bébés de moins d’un an dans les départements du Rhône, de l’Isère, de la Loire et de la Savoie. Un problème qui touche près de 4 % des naissances. Si on ne connait pas l’origine de ces malformations dans 65 à 70 % des cas, certaines sont évidemment d'origine génétique, d'autres liées à l'âge de la mère. Mais pour 10 % d’entre elles, ces malformations seraient liées à l’environnement. D’où l’enquête qui va être réalisée par le Registre des Malformations en Rhône-Alpes, le Remera, sur l'exposition professionnelle des mères d'enfants malformés, pendant les trois premiers mois de grossesse et même un mois avant la conception. Cette étude est d’autant plus intéressante que Rhône-Alpes est une région très industrialisée et urbanisée. Les premiers résultats devraient être rendus publics en septembre 2009.
Ouverture des urgences pédiatriques à Bron
C’est hier que l’hôpital Femme Mère-Enfant à Bron a ouvert son service d'urgences pédiatriques pour remplacer celui de Debrousse qui a fermé le 17 mars et celui d'Edouard Herriot.
L'enfant atteint d'une méningite hors de danger
L'enfant de 5 ans, scolarisé en grande section maternelle au sein du groupe scolaire Jean-Jaurès à Bron, qui avait été hospitalisé pour cause de méningite dimanche dernier est hors de danger. Tous les élèves de sa classe et d'un autre groupe scolaire ont déjà reçu un traitement préventif, ainsi que ses proches, soit une cinquantaine de personnes au total. Le type de méningite n’est pas encore connu. En 2007, 24 cas de méningites ont été détectés dans le Rhône. Dont un mortel. Lire également l'interview du Pr Dominique Peyramond, chef du service des maladies infectieuses à l'hôpital de la Croix-Rousse, dans Lyon Mag de mars. document.getElementById("legendePhotoVisible").innerHTML = document.getElementById("legendePhotoInVisible").innerHTML;
Manifestations lyonnaises autour du sommeil
Dans le cadre de la 8ème journée nationale du sommeil qui se déroulera le mercredi 19 mars, différentes actions seront menées à Lyon : - De 14h00 à 17h30, l’association d’éducation au sommeil, Prosom, proposera à l’Hôtel-Dieu de nombreuses animations grâce à des supports éducatifs sur “Le sommeil au quotidien” - De 18h00 à 19h30, à la fédération des unités de sommeil à l’hôpital neurologique, se tiendront des conférences sur “Chronobiologie et les rythmes veille-sommeil”, “Hypersomnie : nouvelles perspectives de traitement”, “Insomnies : nouvelles perspectives de traitement”. - Enfin, à partir de 20 h, l’hôpital Antoine Charial de Francheville proposera une visite du laboratoire sur le sommeil, une conférence sur les apnées du sommeil du sujet âgé mais aussi un atelier sur les traitements de cette pathologie.
Dépistage gratuit du glaucome les 18 et 19 mars
Cette maladie de l'œil, qui est souvent silencieuse, toucherait plus de 22 000 Lyonnais dont 10 000 qui ne le savent pas. D'où l'importance de se faire dépister. Car le glaucome détruit progressivement le nerf optique. Résultat : la vue du malade baisse, jusqu'à ce qu'il devienne aveugle si le glaucome n'est pas traité. En 2007, à Lyon, la campagne "Préservez votre vue !" avait permis de dépister 297 patients dont 55 cas suspects. Ce dépistage gratuit aura lieu place Carnot.
Report du procès d'Emile Drai
Le procès en appel du Dr Emile Drai, ancien gynécologue, aura finalement lieu en juillet. En effet, le médecin n’était pas présent à l’audience hier car il est actuellement hospitalisé dans une clinique psychiatrique. Emile Drai avait été condamné en décembre 2006 par le tribunal correctionnel de Lyon à 8 mois de prison avec sursis et à une interdiction définitive d’exercer pour avoir abusé de la naïveté de ses patientes stériles et pour leur avoir administré des traitements qui étaient parfois encore au stade le l’expérimentation.
Une rosette à l'origine d'une salmonellose
53 cas de salmonellose ont été identifiés dans la région entre début janvier et début février. Une maladie qui provoque des diarrhées, parfois sanglantes, des vomissements, de la fièvre et des douleurs abdominales. L’origine de cette épidémie : de la rosette vendue à la coupe dans les magasins Champions et Shopi et fabriquée par l’entreprise Val de Lyon, implantée à Saint Symphorien sur Coise. Une PME qui n’a pas souhaité s’exprimer sur le sujet. Mais des enquêtes sont encors en cours pour déterminer l’origine exacte de cette bactérie : le transformateur, l’abattoir, voir même l’éleveur. En tout cas, les produits ont été retirés de la vente et l’épidémie a été stoppée. 70 % des patients atteints étaient des enfants et 8 % des personnes âgées. 19 ont même dus être hospitalisés. Cette bactérie assez agressive nécessite un traitement par antibiotiques.
Grève de la faim pour une infection nosocomiale
A 58 ans, Gérard Brisebard qui est en grève de la faim depuis le 10 janvier a perdu plus de 20 kg. Son objectif : faire reconnaître une infection nosocomiale qu’il aurait contractée en 1991 à l’hôpital Edouard Herriot. Pourquoi cette grève de la faim ? Gérard Brisebard : Je veux qu’on reconnaisse que le staphylocoque doré que j’ai attrapé est lié à une opération que j’ai subie en 1991, à Edouard Herriot. A la suite d’une agression, j’avais dû bénéficier d’une greffe du nerf sciatique mais je suis ressorti avec une infection nosocomiale. Pourtant après 17 ans de procédure, je ne parviens toujours pas à me faire entendre. D’où cet ultime recours de la grève de la faim. Les conséquences de cette infection nosocomiale ? C’est simple, j’ai tout perdu. Ma femme, mon boulot... A l’époque, j’étais jardinier paysagiste, mais avec cette infection, je n’ai plus eu le droit de travailler. Ce qui m’a complètement déprimé. En fait, on a dû me couper l’os du talon un an après mon opération et depuis j’ai des séquelles avec des résidus d’os qui se baladent. D’ailleurs, je me déplace seulement avec des béquilles. Aujourd’hui, on me propose l’amputation au niveau du genou. Mais ce n’est pas tout. J’ai désormais du diabète, de la tension et je suis devenu cardiaque. Tout ça alors que la chirurgien de l’époque m’a affirmé que ce n’était rien, que ça allait passer ! Donc je ne fais plus confiance aux médecins. Les démarches que vous avez entreprises ?
Un numéro simplifié pour SOS Médecins
36 24, c’est le nouveau numéro de SOS Médecins. Interview d’Emile Hobeika, président de cette association à Lyon. Pourquoi ce nouveau numéro de téléphone ? Emile Hobeika : Pour être plus efficace. Avec ce 36 24 dans 65 grandes villes, tout sera plus clair. Pour les Lyonnais, mais aussi pour les gens de passage à Lyon qui n’ont pas forcément accès à un annuaire ou internet. Enfin, pour les personnes âgées ou hospitalisées à domicile, il est souvent plus facile de retenir un numéro à quatre chiffres. Et vous pensez que ce sera plus facile de vous joindre ? Parallèlement à la mise en place de ce numéro, on essaie effectivement de se réorganiser pour améliorer notre taux de décroché, notamment pendant les périodes d’épidémie ou les vacances scolaires. Car il est vrai que certains patients font de nombreuses tentatives avant de réussir à nous contacter. Du coup, on a signé un partenariat avec le Samu. Grâce à un répondeur, on réoriente le patient vers le 15 et c’est ensuite le Samu qui fait le tri et qui nous rappelle si nécessaire. Mais ça reste très difficile de vous contacter ! On a trois professionnels de santé au standard, quatre en période de pointe, encadrés par un médecin. Mais on ne peut pas être plus nombreux pour des raisons financières. Car on est une association, pas un service public. De plus il faut bien comprendre que nos efforts portent sur le soir à partir de 20 heures, le samedi et le dimanche. Car le reste du temps, on considère que les patients peuvent se rendre chez leur médecin traitant.
Vaccination massive au collège de Trévoux
24 médecins et infirmières ont été mobilisés hier pour vacciner les 650 élèves ainsi que le personnel du collège de Trévoux. Une opération massive qui fait suite à deux cas de méningite déclarés la semaine dernière concernant deux élèves de 5e, même si aucun lien n’a pu être établi entre ces deux adolescents qui ne fréquentent pas la même classe. De plus, les deux garçons sont désormais hors de danger. Cette infection qui touche près de 800 personnes chaque année, dont 10 à 30 cas dans le Rhône, concerne essentiellement les enfants ou les adultes jeunes et apparait le plus souvent en hiver ou au début du printemps. D'ailleurs, la méningite a déjà fait une victime cette année. Le 12 janvier dernier, un enfant de quatre ans est mort à l’hôpital de Villefranche.
Les services de radiothérapie tous contrôlés en 2007
Les 22 services de radiothérapie de la région Rhône-Alpes ont tous été inspectés en 2007 par l’Autorité de Sûreté Nucléaire. Une vérification qui visait à rassurer les patients après les cas de surexposition à Epinal mais aussi la mort d’une jeune femme en mars 2006 après un accident d’irradiation à l’hôpital Lyon Sud. Premier bilan plutôt satisfaisant pour l’ASN car aucun problème grave n’a été détecté. En revanche, des efforts restent encore à faire en matière de formation des personnels sur la sécurité. Résultats complets le 13 mai.
Hôpital : 256 nouveaux lits de pédiatrie
L'hôpital mère-enfant qui vient d'ouvrir à Bron, accueillera près de 4 000 naissances par an, mais aussi 300 médecins et chirurgiens, 900 infirmiers... Coût de l'investissement : 178 millions d'euros.
18 mois de prison avec sursis pour l'infirmier du Val d'Ouest
Le tribunal correctionnel de Lyon a condamné, lundi, un infirmier intérimaire et un anesthésiste de la clinique du Val d'Ouest à Ecully à respectivement 18 et 6 mois de prison avec sursis pour "homicide involontaire" suite à la mort de Malo, 12 ans, opéré de l’appendicite en septembre 2004.
"On va manquer de sang !"
L’Agence régionale de l’établissement français du sang lance un appel au don en annonçant un risque de pénurie dans les mois à venir. Interview de la directrice, Nicole Coudurier.
Epidémie : pic de gastro à Lyon
La gastro-entérite risque d’être forte et importante à Lyon cet hiver. Les explications du docteur Marianne Sarazin, du réseau Sentinelle. “L’épidémie de gastro-entérite est assez forte dans la région, car on a relevé début décembre 250 cas pour 100 000 habitants. Ce qui est légèrement supérieur au seuil endémique qui est de 242 cas. L’épidémie est donc importante mais pas exceptionnelle, puisque l’année dernière, on avait relevé le même nombre de cas à la même période. Par contre, il faut s’attendre sans doute à une augmentation du nombre de gastro avec l’arrivée de l’hiver. Les symptômes sont toujours les mêmes : diarrhées, vomissements, fièvre... Il y a rarement de cas mortel. Par contre, il peut y avoir des complications, notamment des risques de déshydratation, chez les enfants et les personnes âgées. D’où l’importance de boire beaucoup quand on est malade. La gastro, qui est avant tout un virus, se transmet essentiellement par les mains. Du coup, le meilleur moyen de se protéger, c’est de respecter des règles d’hygiène toutes simples : comme se laver régulièrement les mains après avoir été aux toilettes, et avant de préparer les repas.”
Santé : épidémie de gastro
Selon le dernier bulletin hebdomadaire du réseau de surveillance Sentinelles, la grippe et la gastroentérite progressent dans la région. Le seuil épidémique pour la gastro a été dépassé la semaine dernière avec 241 cas pour 100 000 habitants. Alors que l'épidémie de grippe est attendue dans quelques semaines. Depuis le début du mois, le nombre de cas est passé de 97 à 117 pour 100 000 habitants.