Douze associations de défense des Droits de l'Homme dénoncent la gestion calamiteuse du « kiss-in » de Saint-Jean. Quatre cents participants étaient présents mardi soir place Saint-Jean pour défendre les droits et la liberté d’expression des lesbiennes, gays, bi et trans. Comme attendu, la manifestation a été perturbée par les mouvements catholiques intégristes et les jeunesses identitaires. L’intervention des forces de l’ordre a été musclée.
C’est un rassemblement controversé qui va se tenir place Saint Jean mardi soir.
Le « Kiss-in » géant aura bien lieu à 19h, devant la cathédrale. Pendant 2 minutes 30, les Lyonnais, de toutes tendances sexuelles, sont invités à s’embrasser, devant l’édifice religieux. L’évènement avait dû être annulé samedi soir, faute d’une sécurité suffisante selon la préfecture. Des partis politiques d’extrême-droite et certains extrémistes catholiques lyonnais estiment que le choix du lieu de rassemblement est tout simplement provocateur et annoncent des représailles. De son côté, le cardinal Barbarin estime que cette manifestation provoque « un grand trouble dans les esprits des Lyonnais ».