Confronté à une crise structurelle qui frappe de plein fouet l'industrie automobile européenne, JTEKT Europe a présenté ce mercredi un projet de réorganisation de ses activités en France. Conséquence directe : la suppression de 197 postes sur ses sites de Chevigny-Saint-Sauveur (Côte-d'Or) et d'Irigny (Rhône).
Les salariés se sont prononcés à 75% pour la fin du conflit à la suite d’un nouveau rendez-vous avec les représentants de la direction.
Selon les syndicats, la direction aurait accepté une prime de 3000 euros répartis sur 6 ans et distribué mensuellement. Cela faisait une semaine que les salariés du site, qui fabrique des systèmes de direction pour le secteur automobile, avaient cessé le travail.
Les salariés ont voté lundi matin la poursuite du mouvement. 85% d’entre eux se sont déclarés grévistes.
Ils dénoncent des suppressions de postes, des mesures de chômage partiel, un plan social et le gel des salaires depuis le début de l’année ; et demandent notamment l’embauche des 170 intérimaires travaillant sur le site et une augmentation des salaires de 10%.