Dans un entretien exclusif au Progrès, Guy Mathiolon, président de la CCI de Lyon, revient sur sa garde à vue, les querelles intestines Medef-CGPME, ses rapports avec Christian Barthélémy et François Turcas. Pour Mathiolon, l’ensemble est téléguidé par l’ancien directeur de la chambre consulaire, Yves Guyon. Le président de la CCI s’explique également sur les éventuelles irrégularités concernant le tracé du Rhônexpress et sa prétendue intercession par tierce personne. Plus offensif que jamais, il s’envisage même comme un candidat sérieux à sa propre succession.
Dans une interview donnée au Progrès, Guy Mathiolon revient sur les 38 heures de garde à vue effectuée dans le cadre de l’enquête de la PJ sur la commande de rapports prétendument factices par la CCI à la société CB Connexion. Le président de la CCI confie avoir vécu « une épreuve, qui va laisser des traces. »
Cette perquisition aurait justifié l’allongement de la garde à vue du président de la chambre de commerce et d'industrie de Lyon, prévue initialement pour 24h.
Guy Mathiolon, placé en garde à vue mardi matin, est sorti libre mercredi soir des locaux de la brigade financière de la police judiciaire de Lyon. Le président de la CCI a été interrogé sur la gestion de l’institution économique, épinglée par un rapport de la Chambre régionale des comptes (CRC). L’enquête, confiée à la section économique et financière de la PJ de Lyon par le TGI, doit permettre de corroborer certains éléments du rapport de la CRC. En cause : 46 400€ de prestations versées à la société CB Connexion, au titre de consultant.