Violences à Lyon : le préfet fait un point
Le préfet a organisé une conférence de presse mardi soir, après les scènes de guérillas qui se sont déroulées toutes la journée sur la Presqu’île. Jacques Gérault a annoncé l’interpellation de 74 personnes. Concernant les dégradations commises, 21 voitures ont été retournées, 9 commerces ont été pillés, 8 autres dégradés. En tout les fores de l’ordre ont recensé 1300 casseurs sur la Place Bellecour mardi.
Violences urbaines : la rue Victor Hugo pillée et dévastée (vidéo)
Ce sont des scènes à peine imaginables qui se sont déroulées pendant près de 5 heures. Au plus fort du mouvement, jusqu'à 1 300 casseurs étaient rassemblés sur la place Bellecour, encerclés par les policiers, les CRS et les gendarmes mobiles. Ils se sont déchaînés rue Victor Hugo.
Violences urbaines : la Police tire la sonnette d’alarme
La journée de mardi a marqué un tournant dans les violences urbaines qu’a connu Lyon durant les manifestations. 74 interpellations, et des forces de police plutôt désemparés, qui n’ont plus les outils pour maîtriser l’espace public. Jean-Paul Borrelly, secrétaire zonal du syndicat Alliance Police National, témoignait déjà lundi de cet état de fait via un communiqué. La journée de violences de mardi lui a malheureusement donné raison. Interview.
Violences urbaines : la Presqu'île a souffert
Malgré le dispositif de sécurité important mis en place par les syndicats pour encadrer la manifestation contre la réforme des retraites, des petits groupes de casseurs ont pu converger vers le centre ville. Bellecour, rue de la Ré', rue Victor Hugo, c'est tout l'hyper-centre de Lyon qui a été dévasté.
Entre 18 000 et 45 000 manifestants à Lyon contre la réforme des retraites
Le cortège s’est élancé à 10h30 de la place Ambroise-Courtois dans le 8e arrondissement. Malgré les mouvements lycéens en marge du mouvement syndical, qui ont donné lieu à des heurts avec les gendarmes mobiles, les manifestants ont pu rejoindre la place Bellecour.
Prison avec sursis pour deux manifestants lyonnais
Ils ont été jugés lundi en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Lyon. Le ministère public avait requis des peines de prison ferme.