Anne Pellet : "Une chance historique pour le Modem !"
Tête de liste dans le 2e arrondissement, Anne Pellet veut reconstruire le Modem à Lyon en excluant les centristes ralliés à l’UMP ou au PS.
Michel Mercier à l'Elysée
Le président du conseil général a été invité ce mercredi 9 avril par Nicolas Sarkozy à l’Elysée où le président de la République organise une réunion à laquelle sont également conviés tous les responsables de la majorité et le Premier ministre.
Michel Mercier : "Construire un centre réuni et fort"
Les membres du groupe UDF au Sénat, composé aussi bien d'élus du Mouvement démocrate (MoDem) que du Nouveau Centre (NC), sont favorables à un regroupement de tous les centristes. "Nous avons fait une analyse du scrutin" et constaté "le besoin de construire un centre réuni et fort", a déclaré le président du groupe, Michel Mercier. Avant d’ajouter : “Il faut travailler à réunir tous les centristes et ça peut être le rôle du groupe sénatorial notamment". Selon le président du conseil général du Rhône, "on peut parler avec les députés Nouveau Centre pour voir comment on s'organise, avec nos différences et ce qui nous rassemble", mais aussi avec les autres centristes, comme ceux qui ont rejoint l'UMP. Mais Michel Mercier a également regretté le manque de “lisibilité” du Modem lors des municipales, en prônant "une attitude claire, préalable au scrutin, pour que chacun puisse se reconnaître".
Mercier et ses vice-présidents élus par une majorité divisée
Le président centriste du conseil général a été réélu sans surprise par les 29 élus UDF, UMP et radicaux. Mais sa majorité s’est divisée pour l’élection de ses vice-présidents. Avec un duel arbitré par la gauche.
Conseil général du Rhône : une première séance mouvementée
Comme prévu, Michel Mercier a été réélu jeudi après-midi président du conseil général. Mais il a dû affronter une gauche revancharde.
Conseil général : la gauche impuissante face à Mercier
Michel Mercier devrait être réélu jeudi après-midi président du conseil général.
Mercier rate son entrée au gouvernement
Le président du conseil général n'est finalement pas ministre, mais il s'en est fallu de peu.
Département : Deux radicaux en position d'arbitre
Les deux élus radicaux du conseil général sont aujourd’hui en position d’arbitre entre l’UDF et l’UMP mais aussi entre la gauche et la droite. D’ailleurs l’un d’entre eux, Bernard Fialaire, conseiller général et maire radical de Belleville, se dit “prêt à assumer la présidence du conseil général”.
Perben en sursis
Qui va succéder à Dominique Perben à la tête de l’UMP lyonnaise ? Dès l’annonce des résultats du premier tour, c’était déjà la question que tout le monde se posait à droite. Et dimanche soir, après le deuxième tour, les ténors de la droite lyonnaise ne se gênaient plus pour envisager différentes hypothèses mais assez rarement que l’ancien ministre reste le leader de l’opposition à Lyon face à Gérard Collomb. Assez révélateur de la défaite politique et surtout personnelle de Perben qui non seulement a réalisé un score médiocre à Lyon mais qui, de plus, n’a pas réussi à créer une dynamique dans l’agglomération lyonnaise pour tenter de rafler la présidence de la communauté urbaine. Et constituer ainsi un pôle de résistance à la vague Collomb. Alors qu’au conseil général, il n’est pas non plus parvenu à s’imposer au sein de la majorité UMP-UDF pour créer une force capable de dicter sa loi au président sortant Michel Mercier. Une triple défaite donc pour le leader de l’UMP lyonnaise. D’autant plus qu’à Lyon, ce sont les millonistes qui résistent le mieux en dominant dans les deux arrondissements qui échappent à la vague Collomb, le 2ème et le 6ème. Cumul des mandats “Après la claque qu’il vient de se prendre, on ne voit pas comment Perben peut impulser la reconstruction de la droite lyonnaise” estime un élu milloniste en estimant que Perben a “une trop haute idée de lui-même pour passer 6 ans au conseil municipal à animer une opposition impuissante face à
Conseil général : Collomb refuse la proposition de Michel Mercier
Ayant perdu trois cantons au profit de l’UMP, le président du conseil général serait prêt à se faire réélire avec un exécutif droite-gauche.
Mercier choisit la droite
“La majorité sortante est confortée ce soir” s’est félicité sur France 3 Michel Mercier, qui sortait enfin de son mutisme pour afficher un beau sourire, au terme du deuxième tour des cantonales, en précisant que cette majorité UDF-UMP au conseil général du Rhône totalisait 29 cantons alors que la gauche en comptait 25. Laissant ainsi entendre que cette alliance droite-centre allait être reconduite, ce qui lui permettrait de conserver la présidence de cette assemblée départementale. Mais fidèle à son habitude, le président du conseil général a esquivé les questions notamment sur le recul des centristes et la progression de l’UMP, ce qui place en position vulnérable Michel Mercier qui n’a pas annoncé qu’il serait candidat à la présidence de l’assemblée départementale. Mais après cette déclaration, il semble que Mercier ait choisi son camp, la droite pour conserver sa présidence. Reste à savoir si l’UMP acceptera ce “deal” après une élection municipale mouvementée à Lyon où le Modem a finalement présenté une liste autonome, contrairement au souhait de l’UMP.
Département Tout est possible
Les résultats définitifs des élections cantonales dans le département du Rhône permettent d’ores et déjà de mesurer le poids des trois grandes forces politiques dans le futur conseil général.
Mercier en difficulté au conseil général ?
C’est aussi un des grands enjeux de ce deuxième tour à Lyon, car le département est aujourd’hui la dernière des quatre grandes institutions lyonnaises à rester aux mains de la droite qui les dirigeait toutes, il y a encore 7 ans. Alors qu’au terme du deuxième tour, le département pourrait basculer à gauche. D’ailleurs Gérard Collomb a lancé un appel aux centristes pour leur proposer une alternative à l’union UMP-UDF qui a permis à Michel Mercier d’être réélu président du conseil général. Le maire de Lyon a même suggéré que la gauche pourrait soutenir un candidat modéré issu de la mouvance UDF. En fait, au cours de cette élection, 27 cantons sur 54 étaient à renouveler. Alors que l’UMP en tenait 11, l’UDF-Modem 20, la gauche 23. Sept conseillers généraux ont été élus dès le premier tour. Et les jeux sont pratiquement faits dans 14 cantons. Avec notamment les quatre cantons lyonnais qui devraient basculer à gauche sans trop de problème car les candidats des Verts et du Modem ont appelé à voter pour le PS. Et les deux candidats communistes de Vénissieux sont assurés d’être élus. Alors que la majorité des cantons ruraux ancrés à droite ou au centre-droit ont été remportés dès le premier tour par l’UMP ou le Modem. Pas des surprise à attendre également à Décines où Jérôme Sturla devrait l’emporter avec le soutien des Verts et des centristes. Comme Jean-Paul Delorme le conseiller général UMP sortant de Sainte-Foy. En revanche, le duel va être assez serré dans q
Ceux qui ont tué la droite lyonnaise
Comment la droite lyonnaise risque-t-elle de tout perdre alors qu’elle était encore toute puissante à Lyon dans les années 80 et 90 ? Les quatre coupables.
Conseil général Tout est possible
La gauche devrait maintenir ses positions voire les renforcer au conseil général. Avec une hypothèse basse où elle garderait 23 sièges comme aujourd'hui si le PS se contente de gagner un canton supplémentaire à Lyon tout en perdant celui de Condrieu.
Second tour des cantonales : une situation confuse
Michel Mercier, le président du conseil général, a tenté de négocier discrètement avec l’UMP comme avec le PS depuis l'annonce des résultats du 1er tour des cantonales dimanche soir. Mais ces deux partis n’ayant pas obtenu d’engagement clair de sa part sur d’éventuels désistements réciproques, ils ont donné consigne à leurs candidats de déposer leurs candidatures avant la date limite de dépôt fixée à ce soir. Du coup, la situation semble assez confuse. Dans le canton d’Ecully, la centriste Michel Vullien, maire de Dardilly, en difficulté face à l’UMP Eric Poncet, a reçu le soutien du candidat socialiste François Everat, qui a recueilli 13% des voix au 1er tour. Du coup, cette élue pourrait sauver son siège même si cela s’annonce serré. “Mais ce soutien ne rentre pas dans un accord global PS-Modem. On avait envisagé de soutenir Michèle Vullien depuis longtemps car au PS, on apprécie cette élue”, a déclaré à lyonmag.com François Everat qui dénonce au contraire “l’inaction et l’inefficacité d’Eric Poncet comme adjoint à la qualité de vie à la mairie Ecully”. Mais Michèle Vullien ne souhaite pas faire de commentaire sur ce soutien. "C'est très bien mais les voix des électeurs n'appartiennent à aucun parti. Si des électeurs UMP veulent aussi voter pour moi, je suis d'accord. Car mon adversaire a multiplié les mensonges dans cette campagne." D’ailleurs, dans le canton de Tassin, le candidat du PS Maurice Guibert n’a aucune nouvelle du candidat Modem Jean-Baptiste Rio. “Je l’ai contacté
Collomb propose une alliance au Modem
Après sa victoire aux municipales, le maire de Lyon joue à fond la carte du centre. En affirmant qu’il était prêt à un accord aux municipales avec le Modem. Mais également aux cantonales.
Conseil général : La gauche pourrait renverser Mercier
Si le PS bénéficie d’un bon report des voix du Modem du 1er tour, il pourrait remporter quatre nouveaux cantons, ce qui lui permettrait d’avoir la majorité au conseil général. Mais le président du groupe PS Bernard Rivalta se garde de tout triomphalisme.
Michel Mercier dénonce "l'amateurisme" du Modem lyonnais
Michel Mercier dénonce “l’amateurisme” de la liste Modem menée à Lyon par Eric Lafond. Et il en profite pour critiquer cette liste “faite dans la précipitation”, en revenant évidemment sur le fait que Albert Roman, un homme de 78 ans, se soit inscrit à la fois sur la liste du Modem et sur celle du FN dans le 8e arrondissement. Réaction d’Eric Lafond. “Je n’ai pas très envie de rentrer dans cette polémique. De toute façon, on avait entièrement confiance en ce monsieur Roman, qui est un ancien adhérent UDF bien connu dans le 8e arrondissement. On le connaît, ce n’est pas un hurluberlu qui sort de nul part. D’ailleurs, de vieux adhérents UDF du 8e nous l’on même recommandé. C’est pour ça qu’on a toujours cru en sa bonne foi. Après je trouve que Michel Mercier n’est pas gêné de venir nous critiquer. Car il ne faut pas oublier qu’il était du côté de Christophe Geourjon qui n’a pas réussi à réunir plus de 40 personnes sur son projet ! De toute façon, Mercier ne m’aime pas et bien tant pis. De toute façon on ne sera jamais d’accord.”
Jean-Paul Delorme : "Michel Mercier serait le bienvenu à l'UMP !"
Michel Mercier et Dominique Perben avaient négocié en coulisse pour éviter l'affrontement entre les centristes et l'UMP aux cantonales. En vain. Ce que regrette Jean-Paul Delorme, conseiller général UMP de Sainte-Foy-lès-Lyon.