Internat Favre : le Département ne mettra pas la main au portefeuille !
Lyon Mag a joint jeudi la vice-présidente du Conseil général du Rhône déléguée à l'enfance et à la jeunesse. Pour Dominique Nachury, revoir le modèle de subventions de l’internat Favre par le Département n’est pas à l’ordre du jour. Quant à un un hypothétique transfert de compétences entre la Ville de Lyon et le Conseil général sur l’établissement du plateau de la Croix-Rousse, il est en l’état inenvisageable. Une interview en forme de mise au point pour la municipalité lyonnaise.
Les solutions de Gérard Collomb pour l’internat Favre
Interrogé mercredi en marge de la réunion publique sur l’Hôtel-Dieu à l’Hôtel de Ville, le maire de Lyon a laissé la porte ouverte à un changement de statut de l’établissement - passant ainsi d’internat de réussite éducative à internat d’excellence - ou à un transfert de compétence au Conseil général. Deux solutions théoriquement séduisantes, mais particulièrement difficiles à mettre en place. Explications.
Pour Havard, Collomb « affaiblit l’humanisme à la lyonnaise »
La droite lyonnaise UMP n’a pas tardé à réagir, par la voix de son leader Michel Havard, aux rumeurs de fermeture en fin d’année scolaire de l’internat Favre. « Après l’Hôtel-Dieu, symbole de la générosité des Lyonnais, c’est un autre symbole de cette générosité et de cet humanisme à la lyonnaise qui va disparaître » estime le député du Rhône.
Internat Favre : la Préfecture recadre Yves Fournel !
Lyon Mag a joint mercredi le préfet délégué pour l’égalité des chances. Pour Francis Vuibert, la ville de Lyon était au courant de la situation précaire de l’établissement du plateau de la Croix-Rousse. Elle a même convoqué dès l’automne 2010 une réunion regroupant le Département et l’Etat dans un tour de table de la dernière chance pour sauver l’historique internat Favre. Et à l’époque, ce n’est pas la Préfecture qui s’est défaussée ! Mise au point.
L’internat Favre fermera-t-il ses portes en juin ?
Inauguré sur le plateau de la Croix-Rousse en 1910 par le président Herriot, les 70 écoliers de l’internat Favre ne connaîtront vraisemblablement pas de rentrée 2011, pour des questions de gros sous. Et au jeu des désengagements financiers, la Mairie centrale renvoie la balle à la Préfecture. Du côté du Conseil général, on estime que subvenir aux frais de fonctionnement de l’établissement n’est pas du ressort de l’institution.