La vendeuse d'un magasin bio de Brignais affirme n'avoir emporté que des produits destinés à être détruits. Il s'agit selon elle d'une pratique courante chez les salariés, mais l'enseigne bio réfute cette affirmation et a porté plainte pour vol. L'employée de son coté a décidé de saisir le conseil des prud'hommes de Lyon. Cette habitante de Saint-Genis-Laval affirme que le magasin voulait se débarrasser d'elle à cause de son âge, 54 ans, et de plusieurs absences pour arrêt maladie. Pour son avocat ce licenciement est une décision « brutale, abusive et inhumaine ».
Selon le Progrès, il fournissait trois Amap (Mions, Genas et Bourgoin) et des marchés en légumes faussement certifiés bio. L'homme était bien organisé puisque plusieurs visites des représentants des Amap n'avaient pas réussi à démasquer son stratagème. Le producteur présentait même des terres bio qui n'étaient pas les siennes afin de mieux faire passer la pilule. Profitant d'un système où sa parole peut être difficilement remise en cause, il a ainsi arnaqué des centaines de rhodaniens avec ses légumes dont l'origine reste inconnue.
Son stratagème a été découvert lorsque la nouvelle Amap de Mions a demandé une visite de ses terres. Devant plusieurs incohérences éludées par l'escroc, la rumeur enfle sur sa malhonnêteté. Il décide alors de rendre 3000 euros à l'Amap. Un transfert de 3600 euros est en cours et il a également renvoyé 1000 euros de chèques non encaissés. Un sacré butin auquel pourrait s'ajouter les préjudices infligés aux autres Amap et clients de marché. Une plainte pour escroquerie a été déposée jeudi.