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Août 2011
Appelée de tous leurs voeux par les socialistes français, la création des Eurobonds - obligations (bond en anglais) émises par l’Union européenne - devait permettre aux pays de la zone Euro parmi les plus endettés de mutualiser les risques liés à la spéculation autour de l’emprunt pour financer leurs dettes. En un mot, ne plus se financer en nom propre sur les marchés obligataires pour les Etats proches de la banqueroute, mais au nom de l’UE. L’objectif : éviter ainsi les taux d’intérêts exorbitants, déterminés en grande partie par les critères repris dans les évaluations des agences de notations. Un taux d’intérêt qui peut varier ainsi de 2,3% sur 10 ans pour l’Allemagne à 15,26% sur une même période pour la Grèce. La France emprunte elle à 2,93%.Le projet, serpent de mer de l’UE, a été retoqué par Angela Merkel lors du mini-sommet franco-allemand mi-août. Le meilleur élève de la zone Euro ne veut pas payer pour les autres pays membres à travers ce refinancement.