Hommage à Merah au collège Vendôme : la prof garde le silence
L'enseignante de l'établissement du 6ème arrondissement de Lyon accusée de dérapage n'assure plus ses cours. Comme LyonMag vous l'avait révélé en exclusivité, cette professeur avait provoqué la polémique lors de la minute de silence au lendemain de la tuerie de Toulouse, dédiée aux victimes. Elle avait affirmé penser aussi au meurtrier, dont l'identité n'était pas encore connue. Selon le Progrès, l'enseignante s'est mise en arrêt maladie depuis. Elle fait par ailleurs l'objet d'une procédure disciplinaire, une sanction pourrait être prise.
La Police judiciaire de Lyon prête à faire face à des attaques toxiques
La PJ est en train de se doter d’une unité très spécialisée, baptisée Constox, c’est-à-dire Constatations en milieu toxique. Au total, 60 personnes seront capables d’intervenir là où les risques radiologiques, bactériologiques ou chimiques sont importants. La formation de ces policiers se passe à Ecully, au siège de la police scientifique.
Le frère de l’ingénieur du CERN soupçonné d’appartenir au réseau Al-Qaeda réagit après son arrestation
Il s’exprime dans une interview accordée au magasine scientifique Nature. Selon lui, les accusations de terrorisme pesant sur son frère sont « complètement fausses ». Cet ingénieur du CERN a été arrêté à Vienne jeudi dernier, et mis en examen et écroué pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste". Il aurait échangé des mails avec le réseau Al Qaeda au Maghreb islamique dans lequel il aurait fait état de ses projets d’attentat. Mais selon son frère, l’homme échangeait fréquemment avec des contacts algériens par email mais n'a jamais entretenu de correspondance avec un groupe terroriste.
Filières afghanes : un Grenoblois déféré au parquet antiterroriste
Un Franco-tunisien, interpellé jeudi à Grenoble dans le cadre d'une enquête sur des filières afghanes liées à Al-Qaïda, a été déféré lundi au parquet antiterroriste de Paris. Il devrait être présenté dans la journée au juge antiterroriste Marc Trévidic, en vue de son éventuelle mise en examen. Ce jeune homme de 28 ans, qui habite à Grenoble, est soupçonné d'avoir participé à un site internet de propagande faisant l'apologie d'Al-Qaida et fournissant des informations pratiques à de jeunes candidats au djihad pour aller combattre en Afghanistan. Dans le cadre de cette enquête franco-belge, 14 personnes, soupçonnées d'appartenir au réseau d'Al-Qaïda, ont été interpellés jeudi à Bruxelles et à Lièges parmi lesquelles un homme qui semblait être sur le point de commettre un attentat-suicide. Six d'entre elles, cinq hommes et une femme, ont été inculpées vendredi d'appartenance à un groupe terroriste et placées en détention provisoire.
Des défenseurs des animaux accusés de terrorisme
Trois militants d’associations de défense des animaux, dont le Glaive et Dignité animale, viennent d’être mis en examen pour "association de malfaiteurs en vue de commettre un acte terroriste". La brigade anti-terroriste de Paris les suspecte d’avoir participé à l’attentat à l’explosif visant le laboratoire de recherche sur les animaux Charles River à Saint-Germain-sur-l’Arbresle, le 28 juin dernier. Un attentat revendiqué par l’ALF, un réseau radical de défenseurs de la cause animale. Mais les trois militants mis en cause nient farouchement toute participation à cette affaire.
Confirmation de la peine requise pour les ex-détenus de Guantanamo
Le parquet général de la cour d’appel de Paris a requis lundi un an de prison ferme contre les deux jeunes de Vénissieux Mourad Benchellali et Nizar Sassi. Ils comparaissaient pour “association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste” après avoir rejoint les camps d’entrainement d’Al Qaïda entre 2000 et 2001. Puis d'être enfermés à Guantanamo. En décembre 2007, Mourad Benchellali et Nizar Sassi avaient été condamnés en première instance à un an de prison ferme.
Corbas : 28 kg d'explosifs volés
La section antiterroriste du parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire sur le vol, vendredi 18 juillet, de 28 kilos d'explosifs à Corbas.
Des islamistes ouzbèques arrêtés dans le Rhône
Huit personnes ont été interpellées ce matin par la Direction de la Surveillance du Territoire, dans la banlieue de Mulhouse et dans le Rhône dans le cadre d'une enquête liée au financement du terrorisme islamiste. Un opération qui a été réalisée en concertation avec des équipes allemandes et néérlandaises. Les suspects sont tous d'origine turque et sont soupçonnés d'appartenir à un réseau de financement d'un mouvement islamiste d'Ouzbékistan, qui serait en relation avec Al-Quaïda.
L'ex-imam de Vénissieux reste en Algérie
L'arrêté d'expulsion de Chelali Benchellali, pris en juillet 2004 par le ministère de l'Intérieur, a été confirmé par la cour administrative d'appel de Lyon.
Mourad Benchellali et Nizar Sassi condamnés à un an de prison ferme
Cinq anciens détenus français du camp américain de Guantanamo, dont Mourad Benchellali, le fils de l’ancien imam de Vénissieux Chellali Benchellali, et son ami Nizar Sassi, ont été condamnés à Paris à un an de prison ferme pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste". Mais ils ont été laissés libres, car les peines couvrent les périodes de détention provisoire d'un à deux ans déjà purgées en France après le retour de Guantanamo en 2004 ou 2005. Recrutés par des intégristes, passés ensuite par Londres et le Pakistan, ils ont participé en Afghanistan à des stages d'entraînement militaire d'Al Qaïda, mais assurent n'avoir participé à aucune action armée jusqu'à leur arrestation par les troupes américaines au Pakistan ou en Afghanistan fin 2001-début 2002.