A Villefranche, le maire sortant Thomas Ravier boucle une alliance avec Pascal Ronzière
La campagne des municipales est lancée à Villefranche-sur-Saône.
Municipales 2014 : le maire de Villefranche rentre déjà en campagne
Bernard Perrut n'a pas la Collomb-attitude.
UMP du Rhône : Ronzière et Vollory exclus temporairement
Les deux cadres du parti comparaissaient devant une commission de discipline.
Exclusions en série : l’UMP du Rhône remplit sa charrette
Défait à la présidentielle et aux législatives, l’UMP s’apprête à faire payer la note à ceux qui ont contribué à brouiller les pistes sur les territoires. Des candidats dissidents aux législatives à leurs remplaçants, la charrette préparée par l’UMP du Rhône est dûment garnie.
Exclusions en série : l’UMP du Rhône remplit sa charrette
Défait à la présidentielle et aux législatives, l’UMP s’apprête à faire payer la note à ceux qui ont contribué à brouiller les pistes sur les territoires. Des candidats dissidents aux législatives à leurs remplaçants, la charrette préparée par l’UMP du Rhône est dûment garnie.
Quelles grandes villes de la région vont basculer à gauche ?
Duels serrés dans plusieurs grandes villes de la région, traditionnellement ancrées à droite où soit la gauche a réussi un bon score au premier tour soit le centre vient semer la perturbation. A Valence, le socialiste Alain Maurice a fusionné avec la liste écologiste de Michèle Rivasi, ce qui devrait leur permettre de battre le député-maire UMP Patrick Labaune. Même schéma à Roanne, le député-UMP sortant Yves Nicollin a été distancé au premier tour avec 45,31% des voix contre 49,45% pour la jeune socialiste Laure Deroche alors que FN plafonne à 5,24%. Enfin à Grenoble, la gauche confirme également sa domination avec 43% au premier tour pour le maire socialiste sortant Michel Destot allié au Modem mais aussi plus de 15% à la liste Verte qui se maintient au second tour alors que le candidat sarkozyste Fabien de Sans Nicolas ne dépasse pas les 27%. A Villefranche, le socialiste Jérôme Saddier peut créer la surprise même s’il a été distancé au premier tour par les deux adversaires de droite, le député UMP Bernard Perrut et le divers droite Pascal Ronzière qui a rejeté le soutien du FN. Enfin, à Saint-Etienne, le socialiste Maurice Vincent a réalisé un bon score (34,5%) à seulement 2,4 points du maire sortant UMP, Michel Thiollière. Mais il n’a pas réussi à conclure une alliance avec le Modem Gilles Artigues (23%). Du coup, ce sera difficile pour Vincent qui compte sur le soutien des écologistes et de l’extrême-gauche.
Villefranche : le PS Jérôme Saddier croit en ses chances
“Pour gagner au second tour, il me faut 800 voix de plus qu’au premier. Vu qu’il y a eu 8 000 abstentionnistes, la victoire est à notre portée !”, a déclaré à lyonmag.com Jérôme Saddier, candidat de la gauche à Villefranche-sur-Saône. Ce jeune candidat espère bien profiter des divisions de la droite qui s’affronte depuis les élections municipales de 2001. Au 1er tour, il a recueilli un peu moins de 30% des voix contre 33,5% au divers droite Pascal Ronzière et 37,3 % au député UMP Bernard Perrut. Selon Jérôme Saddier, l’abstention a été beaucoup plus forte dans les quartiers populaires car la primaire Ronzière-Perrut a mobilisé les électeurs à droite. Avec une configuration assez originale cette année. En effet, Pascal Ronzière, conseiller régional divers droite, a recueilli le soutien du maire centriste sortant Jean-Jacques Pignard. Or, Ronzière passait pour être très à droite car il a été un proche de Charles Millon dont il a soutenu sans état d’âme la réélection avec les voix du FN à la présidence du conseil régional en 1998 avant de prendre récemment ses distances. D’ailleurs, le FN Jean-Pierre Barbier a apporté son soutien à Ronzière même si celui-ci n’a rien demandé. Reste à savoir si ce soutien empoisonné pourrait entraîner au second tour un déplacement des voix centristes de Pascal Ronzière vers Jérôme Saddier.
Villefranche : le PS dénonce le débauchage par l'UMP d'un radical de gauche
Le député UMP Bernard Perrut, qui se présente aux élections municipales à Villefranche, a réussi à rallier le radical de gauche Jean-Luc Guénichon. Ce qui est dénoncé par Jérôme Saddier, le candidat du PS, en des termes particulièrement vifs. Trois listes vont s’affronter pour les prochaines élections municipales à Villefranche : le député UMP Bernard Perrut, le conseiller régional divers droite Pascal Ronzière et le socialiste Jérôme Saddier. Chacun des trois essayant de passer pour le candidat du rassemblement au gré des alliances. Ainsi, Ronzière a obtenu le soutien du maire sortant centriste Jean-Jacques Pignard après avoir déjà récupéré plusieurs adjoints clés de son équipe. Mais c’est Perrut qui vient de marquer un point en récupérant carrément Jean-Luc Guénichon, pourtant tête de liste de la gauche aux dernières élections municipales de 1995. Il faut dire qu’il avait fait un très mauvais score et que le PS a préféré lancer un jeune candidat, Jérôme Saddier, qui se déclare “consterné par ce ralliement”. “Je trouve incompréhensible et déshonorant qu’il trahisse ouvertement ceux qui lui ont jusqu’ici fait confiance par leur soutien et par leur vote”, poursuit-il. Reste à savoir si cette ouverture parviendra à convaincre les électeurs. Un sondage commandé par l’UMP donnait une nette avance à Perrut avec plus de 40% des voix contre environ 30% à ses deux concurrents.
Municipales à Villefranche : Perrut résiste
Contacté par lyonmag.com, le député UMP refuse de négocier avec Pascal Ronzière pour les prochaines élections municipales en lui laissant la mairie et en prenant la présidence de la communauté d’agglomération comme lui demande le maire sortant centriste. “Si je me présente aux élections municipales, c’est naturellement que je souhaite être maire de Villefranche. Il n’est pas question pour moi de négocier une quelconque répartition des postes avant l’élection municipale”, affirme Bernard Perrut après les récentes déclarations du maire actuel, le centriste Jean-Jacques Pignard, qui lui demande de s’entendre avec son concurrent, le divers-droite Pascal Ronzière. En fait, Bernard Perrut semble persuadé que son implantation de député va lui permettre de devancer Ronzière au premier tour et qu’il pourra alors se poser en rassembleur de la droite au second tour. Il est d’autant plus décidé à courir le risque d’une primaire à droite que la gauche lui semble beaucoup trop marginalisée à Villefranche-sur-Saône pour espérer profiter de cette division. L’affrontement continue donc entre Perrut et Ronzière. Ce député avait d’ailleurs tout fait pour empêcher le sarkozyste Ronzière d'adhérer à l’UMP. Divergences sur Millon Reste à savoir si le fait d’être lâché par Pignard peut faire pencher la balance. Il y a un an déjà, Pignard avait laissé entendre que le maire idéal de Villefranche serait un homme jeune qui se consacre entièrement à sa ville. Ce qui correspondait plutôt au pro