Un étudiant Lyonnais meurt dans un accident
La voiture du jeune homme a dévié de sa trajectoire.
Journée de la femme : Nicolas Sarkozy à Yssingeaux chez les Lejaby jeudi
Le chef de l’État se rendra sur le site de Lejaby à Yssingeaux en Haute-Loire ce jeudi 8 mars selon Le Progrès. Le président de la République était attendu depuis quelques semaines à l'usine d la marque de lingerie reconvertie en ateliers de maroquinerie de luxe. Mais c'est la date de la Journée internationale du droit des femmes que Nicolas Sarkozy a choisi pour rendre visite aux employées. Un hommage à ces ouvrières qui se sont battues pour garder leurs emplois.
Le préfet du Rhône continue sa recherche de repreneurs pour les anciens sites de Lejaby
Le préfet du Rhône Jean-François Carenco tente de relancer l'activité sur les anciens sites de Lejaby. Depuis plusieurs semaines, il rencontre les entrepreneurs qui seraient intéressés. Assya Hiridjee, ancienne de chez Kookaï lingerie, lui a proposé un projet pour le site de Bourg-en-Bresse dans l'Ain. Jean-François Carenco s'est vu confié d'une mission par l'Etat : réindustrialiser les sites de Lejaby concernés par les plans sociaux successifs. C'est dans ce but que le préfet du Rhône et la co-fondatrice de Princesse Tam Tam Assya Hiridjee se rencontreront lundi 12 mars. Ils discuteront du projet de reprise de la spécialiste en lingerie pour le site de Lejaby à Bourg-en-Bresse dans l'Ain. Sur les 88 employées licenciées, une cinquantaine pourraient être réembauchées grâce à la création d'emplois. Le gouvernement pourrait l'aider financièrement. Les autres sites comme celui d'Yssingeaux en Haute-Loire et celui de Rillieux-la-Pape ont déjà trouvé repreneur. Il s'agit de l'entreprise des ateliers du Meygal, une filiale de LVMH, où la maroquinerie remplacera la lingerie. Quant aux sites de Bellegarde dans l'Ain et Le Teil en Ardèche, des contacts sont en cours.
Après le "sauvetage", la grogne des Lejaby s'amplifie
Alors que le site d'Yssingeaux (Haute-Loire) a été préservé de la liquidation, les autres employées du fabricant de lingerie s'estiment "oubliées". C'est le cas à Bellegarde-sur-Valserine, où les salariées de Lejaby ont prévu d'adresser un courrier à Nicolas Sarkozy jeudi. Leur déléguée syndicale (CGT) Brigitte Figueroa était l'invitée lundi soir de l'émission politique de TF1 "Parole de candidat", faisant face à François Bayrou, l'un des tenants du "produire en France". Un peu plus au sud, les salariés du Teil (Ardèche) partagent les mêmes sentiments : selon le maire de la commune, Olivier Peverelli, interrogé sur Europe 1, elles se sentent "lâchées, désabusées. On n'a pas retrouvé le gouvernement à nos côtés quand il a fallu batailler". De son côté, Laurent Wauquiez, toujours sur Europe 1 mardi matin, a commenté l'action de Nicolas Sarkozy sur ce dossier : "On peut le caricaturer. Ce qui est sûr, c'est qu'il s'est toujours impliqué", a déclaré le ministre.
La solidarité est en marche à Lejaby
Jeudi matin, 150 anciennes salariés du fabricant de lingerie avaient fait le déplacement à Lyon devant la préfecture.Les employés étaient venus soutenir celles du site de Rillieux-la-Pape, qui sont menacées de perdre leur emploi. Parmi les manifestantes, la moitié venait du site d'Yssingeaux, les autres d'Ain et d'Ardèche. Ces dernières entendaient par ailleurs réclamer leurs indemnités de licenciement. Pour le site de Rillieux, plusieurs pistes seraient à l'étude, le préfet Carenco ayant évoqué des offres de reprise jugées « sérieuses » selon les syndicats.
Les ouvrières de Lejaby manifestent
Les ouvrières de Lejaby du site d'Yssingeaux soutiennent les salariés des autres sites de l'entreprise, pour lesquels aucune solution n'a pour l'instant été trouvée.Elles vont manifester ce jeudi en fin de matinée à Lyon. Les choses pourraient toutefois évoluer car mercredi le préfet Carenco a affirmé aux syndicats qu'il recevait six repreneurs potentiels estimés sérieux.
Les salariés de Lejaby d'Yssingeaux attendus à l'Elysée
Nicolas Sarkozy recevra une délégation de salariés du site d'Yssingeaux de Lejaby ce vendredi à 17 heures à l'Elysée. Le repreneur Vincent Rabérin est également convié selon Le Progrès. La réunion abordera le projet de reconversion de la marque de lingerie. Autre question qui sera évoquée : la mobilisation de moyens financiers des pouvoirs publics pour former les employés pendant la période de transition. Les ouvriers de Lejaby d'Yssingeaux conservent donc tous bien leur emploi. Il n'en est pas de même pour ceux de l'usine de Rillieux. Le ministre du travail Xavier Bertrand a cependant promis mercredi qu'il "n'oubliait pas les salariés du site de Lejaby à Rillieux-la-Pape".
Lejaby : Xavier Bertrand "n’oublie pas les ouvrières de Rillieux-la-Pape"
En visite mercredi dans l’agglomération lyonnaise, le ministre du Travail et de l’Emploi a réaffirmé sa volonté de trouver aussi un ou des repreneurs pour les salariés lyonnais licenciés de Lejaby.
Lejaby : les salariés entre satisfaction et circonspection
L'ex-atelier de confection de Lejaby à Yssingeaux (43), délocalisé depuis la reprise du confectionneur en Tunisie, a trouvé repreneur. Il s'agit de Vincent Rabérin, originaire de la région et dirigeant maroquinier de la société Sofama qui travaille pour Louis Vuitton. La marque de lingerie se reconvertira donc dans la maroquinerie de luxe. Mais cette reprise n'est qu'une question "d'opportunisme" selon Nicole Mendez, déléguée syndicale de la CFDT à Lejaby de Rillieux.Pour elle, il n'y a aucun doute : "Laurent Wauquiez est un opportuniste, il profite de la proximité des élections présidentielles". Sans oublier que la classe politique française ne prend en compte "qu'une partie de l'affaire de Lejaby." "C'est le fief de Mr Wauquiez qui passe avant les autres", tempête-t-elle, estimant que les salariés du site de Rillieux, qui restent dans le giron du repreneur de Lejaby Alain Prost, n'ont pas eu droit au même traitement de faveur. "Je ne crois pas du tout aux promesses de Nicolas Sarkozy. Certes, les salariés d'Yssingeaux conservent leur emploi, mais qu'en est-il de nous ?" s'interroge Nicole Mendez. De plus "si le président de la République avait voulu aider sans arrière pensées les ouvrières de Lejaby, il l'aurait fait bien avant" explique la déléguée syndicale.