L’arrêté municipal qui interdit le stationnement des camionnettes de prostituées à Gerland entre en vigueur ce jeudi. Réaction de Pascale Marcelin, directrice de l’Amicale du Nid.
Plusieurs centaines d’étudiantes lyonnaises seraient obligées de se prostituer pour payer leurs études. C’est le cas de Rachida, qui est dans une école d’infirmière. Témoignage.
“Je m’appelle Rachida, j’ai 22 ans et j’ai eu une enfance tout à fait normale dans une petite ville de l’Ain. Mes parents, qui sont d’origine algérienne, avaient sept enfants. Ma mère était femme de ménage et mon père militaire. On était heureux, même si on ne roulait pas sur l’or. En fait tout a basculé quand je me suis fâchée avec eux. J’avais 18 ans et, après mon bac, je me suis inscrite en droit à Lyon, sans conviction. D’ailleurs j’ai abandonné au bout d’un an pour préparer le concours d’infirmière. Ma bourse me permettait de toucher 220 euros par mois environ. Mais c’était insuffisant pour vivre. Car ça couvrait à peine le prix de mon école. Souvent je ne mangeais pas de la journée. Masi j’ai tenu le coup et j’ai fini par réussir mon concours en juin 2005. Mais je ne suis pas partie en vacances pour faire des économies et j’ai travaillé dans une boutique.
Mais au bout de quelques mois, je n’avais plus d’argent et j’ai recommencé à sauter des repas. Je suis alors allée voir l’assistante sociale de mon école pour obtenir une aide supplémentaire. Mais elle m’a répondu : “Je ne comprends pas que vos parents vous laissent faire des études alors que vous n’avez pas d’argent !” J’étais choquée !
A la fin de l’année scolaire, j’ai réussi à passer en seconde année
Le Progrès révèle ce matin une affaire pas banale. L'affaire date de plusieurs semaines. Deux salariées qui travaillent sur le site de Bourg-en-Bresse de Renault Trucks, se seraient prostituées pendant les pauses. Les passes se seraient déroulées sur le parking de l'entreprise, dans les véhicules des deux femmes.