Social
Mars 2012
Nous sommes à moins de trois mois de l'épreuve tant redoutée par les lycéens et les professeurs de l’établissement du 2e arrondissement de Lyon ont décidé de boycotter l'organisation du bac blanc.Ils protestent notamment contre les suppressions de classes qui s'annoncent pour la rentrée prochaine. Les enseignants estiment qu’il ne faut pas perdre de vue le principal problème. Pour Gilbert Dumas, représentant su syndicat national des enseignants du second degré (SNES) au lycée Récamier, avec cette affaire "on fait beaucoup de bruit pour rien. Nous on voulait faire ce bruit là simplement pour poser les vrais problèmes : sa forme, les suppressions de classes, les multiplications d’heures supplémentaires, parce que ça, ça gène les élèves et les enseignants. Nous protestons contre cette espèce de dérive de l’enseignement". Le professeur d’histoire estime que le bac blanc n’est pas obligatoire et que les élèves disposent d’autres moyens pour préparer le bac : "il y a des devoirs sur table régulier, précise-t-il. Et puis s’est plutôt bien aussi de travailler régulièrement, de réviser les jours où il y a ces devoirs". Une situation qui provoque la colère des parents d'élèves du lycée, même s’ils ne critiquent pas les revendications. "On a vraiment l’impression que les élèves sont pris en otage, rapport Michel Mouriaud, président de la FCPE dans ce lycée. Moi je ne comprends pas du tout pourquoi ce mode d’action boycott du bac blanc a été choisi par rapport à leurs revendications. On considère que ce bac blanc est quand même quelque chose qui est extrêmement important parce que c’est leur premier examen et il vaut mieux rater un bac blanc plutôt que se planter au vrai bac". Une rencontre est prévue ce jeudi entre les professeurs et la proviseure du lycée.