Janvier 2008
Spectaculaire et musical. “Dracula, entre l’amour et la mort” c’est une musique forte, parfois trop, quelques tubes, un superbe jeu de lumière, des projections vidéos qui dynamisent le spectacle et une dizaine de chanteurs. Les voix sont très belles mais certaines interprétations ne sont pas au niveau. A noter quand même que Bruno Pelletier, connu pour le tube “Le temps des cathédrales” dans la comédie musicale “Notre-Dame de Paris”, s’en sort bien ou que Daniel Boucher, qui joue un cameraman-toxico, est aussi très convaincant. Mais les costumes en cuir, le trio de belles vampires sexy ou certaines paroles de chansons donnent parfois un côté kitsch à cette comédie musicale.
Par contre, la marionnette géante qui tient le rôle du narrateur permet de suivre assez bien l’histoire de ce comte du Moyen-âge devenu vampire à cause de sa femme. Mais son épouse est ensuite tuée à coup de pieu dans le cœur. Dracula va donc attendre 5 siècles qu’elle se réincarne. Mais elle est alors devenue une jeune femme écolo et surtout amoureuse d’un journaliste : Jonathan Harker. Elle va donc devoir choisir entre le “monstre” qui l’attend depuis des siècles et son amant actuel. Car finalement, la force de cette histoire c’est justement que Dracula n’est pas seulement un vampire cruel et sanguinaire mais avant tout un amoureux désespéré près à tout pour sa femme. C’est beau, et parfois même un peu fleur-bleu, mais on fini par entrer dans l’histoire. Et les 2h30, entracte compris, passent finalement très vite. A voir.
Jusqu’au 25 janvier à la Maison de la danse. Tarifs : de 25 à 35