Deux vigiles du magasin Carrefour Part-Dieu mis en examen après la mort d’un jeune de 25 ans
Deux vigiles ont été mis en examen pour violences volontaires ayant entrainé la mort sans intention de la donner. Les deux autres vigiles mis en cause sont toujours devant le juge d’instruction. Tous les quatre devraient être placés en détention jeudi soir. Le rapport d’autopsie montre que le jeune marginal qui avait été maitrisé lundi pour avoir volé des bouteilles d’alcool, est mort par asphyxie. Une vidéo accable également les vigiles. Ils auraient maintenu la victime trop fermement contre un mur puis contre une table.
Quatre vigiles du magasin Carrefour-Part Dieu présentés au parquet jeudi
Les vigiles du magasin Carrefour sont toujours en garde à vue dans l’enquête sur la mort d’un jeune de 25 ans au centre commercial de la Part-Dieu. Ils seront déférés au parquet jeudi car l’autopsie a montré que la victime était décédée d’une asphyxie mécanique. Elle portait également des hématomes aux bras et au front. L’information a été communiquée mercredi soir par le parquet de Lyon. Le jeune homme a succombé à un malaise alors qu’il avait été neutralisé lundi après-midi pour vol à l’étalage par des vigiles du magasin Carrefour.
La mère de l’enfant grièvement brûlé et son concubin mis en examen
C’est l’homme de 23 ans qui est soupçonné d’être à l'origine de ce qu'il affirme être un "accident domestique". Il a été mis en examen pour "violence sur mineur de 15 ans ayant entraîné une mutilation". La mère de l'enfant a elle été mise en examen pour "non assistance à personne en danger" et placée sous contrôle judiciaire. Dimanche, elle avait emmené son petit garçon de 2 ans aux urgences, ce dernier était brûlé au 3e degré sur 50% du corps, affirmant qu'une casserole de café s’était accidentellement renversée sur l’enfant. Le garçonnet doit subir plusieurs greffes et son pronostic vital est toujours réservé.
Un père mis en examen et écroué pour coups mortels
Il est soupçonné d’avoir provoqué la mort de son bébé, victime du syndrome du bébé secoué. Les faits se sont déroulés il y a deux semaines à Jassans-Riottier. Le nourrisson de 3 mois avait été admis aux urgences de Villefranche, puis transférer à Lyon. Mais il n’avait pas survécu à ses blessures.
L’auteur des coups de couteau de Miribel a été mis en examen
Une bagarre a dégénéré samedi dernier dans le centre-ville de la commune de l’Ain. Un garçon de 18 ans a reçu deux coups de couteau à l’abdomen. Son agresseur présumé, âgé de 21 ans, a reconnu les faits. Il a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire.
L’islamiste présumé interpellé jeudi à Vienne mis en examen
L’islamiste présumé interpellé jeudi à Vienne a été mis en examen lundi après-midi pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste. En garde à vue, ce chercheur au centre de recherche nucléaire de Genève a reconnu l'existence d'échanges cryptés avec le groupe terroriste Al Qaida au Maghreb islamique. Il a évoqué dans ces messages des projets d’attentats en France. Son frère de 25 ans a lui été mis hors de cause après plusieurs heures de garde à vue.
Deux islamistes présumés arrêtés jeudi matin à Vienne dans l’Isère
Ces deux islamistes présumés sont soupçonnés d’être des proches d'Al Qaida. Les deux hommes, dont l'identité et la nationalité n'ont pas été révélées, sont soupçonnés d'avoir été en relation, notamment par internet, avec des membres de la branche Al Qaïda au Maghreb islamique. Ils ont été placés en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire à Lyon et seront transférés vendredi au centre de la Division Centrale du Renseignement Intérieur à Levallois-Perret. La police a également procédé à des perquisitions et saisi deux ordinateurs portables, trois disques durs et des clefs USB.
Eric de Montgolfier mis en examen
Le procureur de Nice, Eric de Montgolfier, a été mis en examen la semaine dernière par deux juges lyonnais. En effet, ils lui reprochent une “atteinte à la liberté individuelle” après la plainte déposée par Jean Herrina, un voleur de bijoux qui avait été placé en détention provisoire en septembre 2002 pour un vol dans une bijouterie de Saint-Jean-Cap-Ferrat, dans les Alpes-Maritimes. Mais alors que le juge des libertés avait décidé, le 13 janvier 2003, de le libérer, le directeur de la maison d’arrêt l’aurait gardé en prison sur ordre d’Eric de Montgolfier, ce que nie le procureur de Nice. Finalement, quelques jours plus tard, Jean Herrina sera mis de nouveau en examen pour un vol de bagues ce qui permettra à Eric de Montgolfier de le maintenir en détention. Le 27 mars 2007, Jean Herrina se suicide en prison. Aujourd’hui, c’est sa fille Yamina qui a relancé la procédure.