L'ambroisie, c'est cette plante au pollen hautement allergisant qui touche 13% de la population de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Les conséquences d'une allergie à l'ambroisie sont multiples : rhinite, conjonctivite, trachéite, asthme et urticaire (ou eczéma).
La lutte contre cette plante, qui vise à interrompre son cycle de reproduction en évitant la dispersion de graines, est un enjeu majeur pour la Métropole de Lyon
Thierry Philip, vice-président de la métropole en charge de l'environnement, de la santé et du bien-être à Lyon, est revenu sur cette lutte face à l'ambroisie : "La métropole de Lyon est la collectivité qui a la responsabilité de la santé. L'ambroisie est un enjeu de santé publique, on y attache beaucoup d'importance".
Quant aux mesures pour tenter d'éradiquer ce fléau, elles sont de deux types : "sur le terrain, un travail de fauchage est effectué afin d'éliminer la plante avant la floraison, et les agents de de nettoiement et de maitrise reçoivent une formation spécifique de lutte contre l'ambroisie. Dans le domaine de la santé, la Métropole réalise une campagne de sensibilisation, au public et aux professionnels de santé, aux risques allergiques liés à la pousse de cette plante", a-t-il expliqué.
"L'ambroisie gagne du terrain avec le réchauffement climatique, qui favorise la croissance de la végétation. Cette année, elle va apparaître une semaine plus tôt. On assiste à une explosion de pollen avec les fortes chaleurs. Aujourd'hui la menace dépasse les frontières de la région Auvergne-Rhône-Alpes", a pour sa part rappelé Pierre Diamantidis, conseiller de la Métropole de Lyon.
Ce dernier révèle deux conseils simples, mais extrêmement efficaces : "pendant cette période forte de pollinisation qui arrive à maturité à la mi-août, il faut se laver tous les soirs, pour enlever les graines présentes notamment sur les cheveux et ne pas faire sécher ses draps à l'extérieur. Il faut éviter au maximum de respirer les graines de pollen".
Afin de combattre cette plante, le Réseau National de Surveillance Aérobiologique (RNSA) dispose de 15 capteurs dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, dont cinq dans le Rhône. Ils permettent de calculer les indices de risque allergique par exposition au pollen, qui va de 0 à 5.
Le RNSA rappelle que pour lutter contre l’ambroisie, seul l’arrachage est efficace. Le public est invité à signaler la présence de plantes sur le site www.signalement-ambroisie.fr.
La moitié environ des allergiques à l'ambroisie qui souffrent CHAQUE ANNEE environ 2 mois présentent de l'asthme dont on peut mourir !
Signaler RépondreVoilà pourquoi nous avons créé une association de RECHERCHES
une vingtaine d'années avant que les pouvoirs publics ne s'en préoccupent: www.ambroisie-afeda.org
Docteur Chantal DECHAMP
oui voila le danger ce n'est pas les centrales nucléaires qui risquent de peter d'un moment à l'autre tellement elles sont vieilles, ce n'est pas la pollution de Feyzin, des voitures, des camions, de la station d'épuration de la Feyssine qui empeste tout le nord de Villeurbanne, les nitrites cancérigenes dans les charcuteries...
Signaler RépondreLe probleme c'est une plante qui pousse ça et là au bord des chemins.
De DIETRICH Quel est ton QI pour parler ainsi Je te souhaite d'être allergique et on se retrouve sur le net pour en reparler Plus sérieusement, c'est aux communes de prendre le taureau par les cornes en obligeant et notamment les agriculteurs de faire le nécessaire
Signaler RépondreN'importe quoi, il faut améliorer notre capacité d'adaptation
Signaler Répondreavant de pleurnicher et supporter la nature. Qu'en pensent nos amis écolos?
depuis 5 ou 6 ans , chaque fois que je vois des pieds d ambroisie, je prends un moment pour les arracher..et si tout le monde faisait pareil , ce serait un service rendu aux malades
Signaler RépondreL'Association Française d'Etude Des Ambroisies a installé en France et en Europe les premiers capteurs de pollen d'ambroisie, cinq ans avant ceux du RNSA, dés 1982.
Signaler RépondreLes concentrations de pollen sont diffusées chaque année sur son site internet www.ambroisie-afeda.org dans le calendrier pollinique de Lyon-Bron, Lyon-Saint-Exupéry mais aussi Montélimar, Ambérieu-en-Bugey et Belley.
LA Métropole ne finance pas les capteurs lyonnais ...qui le sont par les communes qui entourent Saint-Priest (mais pas Saint-Priest depuis 2016) et de façon importante par la Communauté de Communes de l'Est Lyonnais (CCEL).
La somme sollicitée par l'AFEDA aux communes est de 5 centimes d'euros par habitant, mais depuis l'installation de ces capteurs, la Métropole n'est pas intéressée par ces capteurs d'une très grande précision installés dans les stations Météorologiques.
La présidente: le Docteur Chantal Déchamp, allergologue, la première en France à avoir alerté les autorités nationales, régionales, départementales, communales sur l'ambroisie: à l'époque sans être entendue